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Colombiculteur, un métier qui donne des ailes

Colombiculteur, un métier qui donne des ailes

A l’instar du paysan-boulanger, le colombiculteur est un métier de passion ! Comme son nom l’indique, il s’agit de la personne spécialisée dans l’élevage des pigeons domestiques, principalement pour leur reproduction et la production de leur viande. On vous dit tout sur ce métier qui donne des ailes…

Colombiculteur, c’est quoi ?

Le colombiculteur est la personne spécialisée dans l’élevage de pigeons principalement pour sa reproduction puis sa viande. Il peut également choisir ce métier pour préserver des espèces rares, mais aussi participer à des concours de vol ou de beauté. Ca vous étonne qu’un pigeon ne puisse pas avoir son « miss France » à lui…

Cependant, il ne faut pas le confondre avec le colombophile, qui élève des pigeons de parade ou sportifs comme les pigeons voyageurs. Le colombiculteur doit dans un premier temps veiller au bien-être de ses animaux. Il assure un environnement adapté, une alimentation équilibrée et un suivi sanitaire régulier dans le colombier. De plus, il se charge de la reproduction, de l’éducation et du marquage des pigeonneaux afin d’assurer le bon développement de son cheptel.

Au commencement, la vie trépidante du pigeon

C’est le mâle qui choisit le nid, puis attire la femelle vers celui-ci.

Avant d’apprendre à s’occuper des pigeons, le colombiculteur doit connaître ses habitudes et son mode de fonctionnement. Cet animal est plutôt organisé et a une vie trépidante. Elle débute par une parade nuptiale : le mâle séduit la femelle. Puis lorsqu’ils sont en couple, c’est pour toute leur vie ! Il y a quelques adultères parfois, mais dans l’ensemble, ils restent ensemble jusqu’au bout. Ca ressemblerait presque aux « Feux de l’amour » !

Commence ensuite « la chasse du nid ». C’est le mâle qui choisit le nid, puis attire la femelle vers celui-ci. Comme un bon « mari au foyer », il aura pailler celui-ci afin que madame ait envie d’y aller et d’y pondre. Une fois qu’ils ont fait leur « affaire », le mâle apporte des brins de paille afin que sa femelle puisse tisser le nid. Elle pond toujours 2 oeufs, qu’elle couve de 17 à 18 jours.

A la naissance des petits, les deux parents les nourrissent avec leurs régurgitations qui contiennent du lait de jabot. C’est la spécificité de cet élevage : ce « lait » est difficilement remplaçable, on doit donc élever les parents afin qu’ils s’occupent de leurs petits. Le pigeonneau est nidicole, ce qui signifie qu’il a besoin de plusieurs semaines pour se débrouiller seul. Il faut en général 35 jours pour qu’il passe de l’oeuf au pigeonneau.

Que fait-il au quotidien ?

lAvant toute chose, le colombiculteur doit observer ! C’est sa première compétence. Au delà d’être un métier « physique », le sens de l’observation est primordial. Il contrôle les volières en vérifiant les abreuvoirs et la nourriture. Vient ensuite un contrôle de chaque nid : remettre le paillage en état, vérifier les oeufs non fécondés etc.

La sélection est impitoyable

Le sort des pigeonneaux est déterminé assez rapidement ! Si les petits se développent bien et correspondent aux critères attendus, ils serviront à la reproduction. Les autres quant à eux… finissent dans l’assiette !

Puis, il y a l’étape cruciale, qui détermine le sort des jeunes pigeonneaux. 

« Je contrôle tous les petits. S’ils se développent bien et qu’il correspondent aux critères attendus, il pourront participer à des concours ou servir à la reproduction pour d’autres éleveurs. Les déclassés, eux, finissent dans l’assiette !  » avoue Didier Breuil, qui doit se plier aux dures lois de l’élevage.  De plus, ils sont étouffés et non saignés, favorisant l’onctuosité de la chair… Et cela se retrouve dans l’assiette, une viande tendre et savoureuse !

De la volière à l’assiette… il n’y a qu’un pas !

Le métier de colombiculteur comprend également d’autres tâches moins réjouissantes : l’abattage et la plumaison. Pour l’abattage, il existe plusieurs méthodes, on favorise généralement l’étouffement à la saignée, car il favorise l’onctuosité de la chair. Ce qui se retrouve dans l’assiette : la viande est tendre et savoureuse !

Pour la plumaison, il existe deux méthodes. Elles peuvent être combinées l’une à l’autre. La plumaison à sec et celle à la cire alimentaire. La première, comme son nom l’indique, consiste à plumer l’animal à la main. Quant à la seconde, on recouvre l’animal de cire alimentaire qu’on laisse ensuite refroidir. Une coque se forme et il ne reste plus qu’à la retirer pour laisser apparaitre une peau toute lisse. C’est le même principe que l’épilation chez l’esthéticienne …

Une fois cette plumaison terminée, il reste la transformation et la vente. Il faudra les cuisiner, les mettre en conserve… Vous l’aurez compris : les journées dans la volière se ressemblent et… se ressemblent !

Les meilleurs pigeons sont sur Pourdebon !

Sur Pourdebon, vous pourrez déguster de délicieux pigeons, élevés dans le respect. En Loire-Atlantique, depuis 30 ans Les Pigeons de Mesquer dédie son savoir-faire et son expérience, à l’élevage et la production des pigeons. Rémy et Matthieu Anezo, agriculteurs, ont leur élevage situé sur la commune de Mesquer. Entre terre et mer, ils font naître et élève des pigeons toute l’année. L’ensemble de leur activité : céréales, élevages, abattage et transformation se font sur leur ferme. Ils réalisent tout maison et privilégient le circuit court. Il ne vous reste plus qu’à tester leurs produits.

Le Pigeon Barrois, quant à elle, se situe en Haute-Marne. L’entreprise familiale nait en 2000 d’une passion pour la colombiculture. Leur élevage est composé d’environ 700 couples de pigeons nourris exclusivement aux grains entiers (pas de granulés). Cela permet d’obtenir un résultat exceptionnel.
Ils assurent l’élevage, l’abattage et la transformation de la viande. Terrines et spécialités diverses, sous toutes leurs formes fraîches ou en conserves, vous régaleront. L’avantage de cette viande pour Sandrine et Olivier : « la viande de pigeon possède la particularité d’être parmi les plus riches en fer, elle est très peu grasse et est très riche en protéines, phosphore, potassium, sodium, ainsi qu’en vitamines B3 et B6… Mangez du pigeon ». Vous n’avez plus qu’à déguster leurs produits pour vous faire votre avis !

 
Résumé
Colombiculteur, un métier qui donne des ailes
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Colombiculteur, un métier qui donne des ailes
Description
Découvrons le colombiculteur, ce métier qui donne des ailes ! Il s'agit de l'éleveur de pigeons...Mais pas que ! On vous dit tout 🐦

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