Ah la blanquette de veau ! Rien que d’y penser, on en a l’eau à la bouche. On se rappelle de celle de notre grand-mère qu’on aimait déguster avec du riz qu’on arrosait généreusement de sauce. On vous propose cette fois-ci de la préparer avec des légumes de printemps. Une version colorée et gourmande qui régalera tous les amateurs de cette viande tendre et particulière…
Quels sont les légumes de printemps ?
Avec les premiers bourgeons du printemps, ce sont aussi les légumes verts de saison qui pointent leur nez. Il y a l’asperge, qu’elle soit verte ou blanche d’ailleurs ! L’arrivée du printemps rime aussi avec les premiers petits pois et autres fèves, dont la saison est très courte. En effet, les légumes primeurs (ou “nouveaux”) font leur grand retour. Au printemps, c’est aussi la saison de l’épinard, du concombre, ainsi que du très tendance et prisé ail des ours ! Et avec tout ça, on cuisine de délicieux plats qui ensoleilleront les assiettes et les papilles.
Quels morceaux choisir pour une blanquette ?
Avant de se mettre en cuisine, il faut choisir les bons produits. Pour réaliser une blanquette, il faudra donc une viande d’exception et pour ça, on peut faire confiance à nos producteurs qui élèvent leurs bêtes dans les meilleures conditions. En ce qui concerne les morceaux de veau à privilégier, on choisira plutôt des pièces telles que : le collier, le flanchet ou le tendron qui sont particulièrement bien adaptés à une cuisson longue. Pour le reste, c’est à vous de jouer : direction la cuisine !
La recette de la blanquette de veau aux légumes de printemps
Est-ce qu’il ne serait pas temps maintenant de cuisiner un bon petit plat avec tous ces bons produits savoureux et colorés ? Cette fois-ci, on vous propose une blanquette de veau aux légumes de printemps. Ce plat printanier est tiré de notre livre Manger – Pour de Bon qui rassemble des recettes de nos fermes au gré des saisons. A vous de jouer !
Blanquette de veau aux légumes de printemps
Ingrédients
- 1,2 kg de veau de La Ferme du Poublanc
- 150 g de petits pois frais
- 3 carottes
- 1 botte d'asperges vertes
- 1 oignon
- 1 bouquet garni
- 50 g de beurre
- 2 c. à s. de farine
- 4 cl de vin blanc sec
- 2 jaunes d'oeufs
- 20 cl de crème fraîche
- 1 c. à s. de jus de citron
- sel et poivre
Instructions
- Dans une cocotte, déposez la viande.
- Versez de l’eau froide à couvert, émincez l’oignon et ajoutez-le en même temps que le bouquet garni, le sel et le poivre.
- Portez à ébullition, écumez puis laissez cuire à feu moyen pendant 2 heures à feu moyen.
- Préparez un roux en faisant fondre le beurre puis en ajoutant la farine. Réservez.
- Retirez l’eau de la viande et passez-la au tamis.
- Récupérez la sauce tamisée et ajoutez le roux. Délayez le en fouettant bien avec une fourchette.
- Remettez la viande dans la cocotte, arrosez-la de sauce. Ajoutez le vin blanc et laissez mijoter à feu doux encore 15 minutes avec les légumes.
- Mélangez ensemble la crème fraiche et les jaunes d’oeufs puis ajoutez-les petit à petit à la sauce. Finissez avec le jus d’un citron.
A propos de La Ferme du Poublanc
Agriculteurs et éleveurs de bovins à Saint Médard dans le Gers, mon exploitation est constituée en Entreprise Individuelle et en EARL. Je posséde un troupeau de 90 mères Blondes d’Aquitaine et 20 mères de race Salers. L’exploitation comprend une SAU de 200 ha répartis en 54 ha de prairie et 146 ha de céréales dont une partie est destinée à l’alimentation animale. L’activité de mon exploitation est complétée par un atelier de gavage. La tradition d’élevage de cette exploitation est historique : mon père, Jean-Michel, est éleveur depuis 1983, il a succédé à son père qui avait créé le troupeau. Moi, Jérémie, passionné d’élevage bovin, je me suis installé en 2009. Je souhaite donner une autre orientation à notre élevage bovin en développant les circuits courts. Je suis en cours de conversion BIO.
La vente directe est motivée par ma recherche d’autonomie dans mon métier, de contact avec les consommateurs, volonté de défendre des productions de qualité, de capter de la valeur ajoutée etc. C’est une voie exigeante et parfois difficile puisqu’il faut non seulement produire mais aussi transformer et commercialiser. Mais c’est une activité valorisante et enrichissante