Vous connaissez le boeuf wellington ? Ce plat qu’on prépare souvent pour les grandes occasions. Et puisque les fêtes de fin d’année arrivent à grands pas, nous vous proposons un wellington végétal pour plaire à tous vos convives. A vous de jouer !
C’est quoi le “wellington”?
Le wellington est un plat emblématique made in England ! On le sert souvent lors de grandes occasions pour son raffinement et son goût unique. À l’origine, le Wellington se compose d’un filet de bœuf enrobé d’une duxelles de champignons (hachis de champignons finement coupés) et parfois accompagné de foie gras. On l’enveloppe ensuite dans une pâte feuilletée, ce qui rend le Wellington à la fois croustillant et fondant.
Bien que son origine exacte soit incertaine, le nom de ce plat viendrait du duc de Wellington, célèbre pour sa victoire à Waterloo. Ce met allie la richesse de la viande tendre et juteuse aux saveurs des champignons et de la pâte dorée, offrant un ensemble ultra gourmand. On peut aussi décliner le wellington avec d’autres viandes, comme le saumon, ou même en version végétarienne, pour satisfaire tous les goûts. Plat de fête par excellence, il est prisé pour son élégance et sa présentation raffinée. On vous livre aujourd’hui notre version végétale.
La recette du wellington végétal
C’est Claire, du blog Les idées Claire, qui nous propose cette version végétale du wellington. Que vous soyez végétarien, ou pas, vous allez l’adorer ! Le résultat est fondant et savoureux comme on aime. Régalez-vous !
Wellington végétal
Ingrédients
- 2 Pâtes feuilletées
- 100 g d'oignons rouges
- 100 g de brisures de châtaignes séchées de GAEC Roux
- 200 g de champignons bruns
- 50 g de pousses d'épinard
- 20 g de chapelure
- 2 gousses d'ail
- 15 g de vin rouge
- 1 œuf
- 10 g de vinaigre balsamique
- 1 c. à s. d'estragon
- huile d'olive
- sel et poivre
Instructions
- Préchauffez le four à 190°C.
- Dans une poêle à feu moyen, versez un filet d’huile d’olive et faites revenir les oignons rouges avec une pincée de sel jusqu’à ce qu’ils soient translucides et fondants.
- Déglacez avec 10g de vinaigre balsamique et mélangez jusqu’à ce qu’il soit évaporé. Réservez dans un bol.
- Dans grande poêle, déposez de l'huile d'olive, faites revenir quelques minutes l'ail émincé puis ajouter les champignons émincés également.
- Laissez cuire 10 à 15 min.
- Ajoutez 1 c. à s. d’estragon haché, mélangez et poursuivez la cuisson 2 minutes. Passez sur feu fort, déglacez avec 15g de vin rouge et mélangez jusqu’à évaporation.
- Ajoutez 50g de pousses d’épinard et cuire quelques minutes.
- Faites cuire les châtaignes façon pilaf. Faites-les dorer quelques secondes avec de l’huile d’olive puis ajoutez 2 fois le volume d’eau et laissez cuire 15 minutes. Réservez.
- Dans la poêle, ajoutez les châtaignes égouttées, 20g de chapelure, 1 c. à c. de sel, du poivre, mélangez et laissez tiédir. A l’aide d'un film alimentaire, formez un boudin avec la farce et conservez au réfrigérateur.
- Étalez une pâte feuilletée rectangulaire. Enrobez le boudin de garniture froid dans la pâte feuilletée et retirez l’excédent.
- A l’aide d’un pinceau, badigeonnez de jaune d’oeuf. Recouvrez d’un second rectangle de pâte feuilletée entaillé en quinconce et scellez bien les bords.
- Enfournez en bas du four pour 25 min à 190°C.
- Sortez le wellington du four et laissez-le tiédir pour une belle tenue à la découpe !
- Régalez-vous !
A propos de GAEC Roux
Au commencement, il y a Jérémy. En 2006, après l’obtention d’un BPREA (Brevet Professionnel d’Exploitation Agricole en production animale ou horticole), il monte son exploitation qu’il appelle Élevage Roux. Il devient ainsi éleveur de vaches Aubrac et producteur de châtaignes.
Élodie, quant à elle, est éducatrice spécialisée dans une ESAT. Elle épaule Jérémy et confectionne des gâteaux à la farine de châtaigne qu’elle conditionne avec les pensionnaires de l’ESAT. Certaine que l’élevage Roux peut se diversifier, elle quitte son travail et entame, elle aussi, une formation de BPREA.
En 2019, le GAEC ROUX est dans la place! Il s’agrandit immédiatement avec le rachat de la châtaigneraie du Moulin de Raoul. Jérémy continue ses activités, court dans les montagnes ardéchoises avec ses vaches participe à des concours de vaches Aubrac, récolte et entretient la châtaigneraie. Élodie part sur les marchés, livre les colis de viande, transforme la châtaigne en confiture, brises, châtaignes naturelles, farine, etc. Elle diversifie l’activité et s’engage dans une nouvelle production et transformation de kiwis en sirops, nectars et confitures !
Passionnés par leur métier et leur nouvelle alliance (ils étaient déjà amoureux avant ^^), ils ouvrent la ferme pour des visites ou ventes directes, font venir des grands chefs sur l’exploitation, et participent à la formation des agriculteurs de demain en accueillant des classes du lycée agricole.