Il est petit, presque rond, blanc et il est délicieusement fondant… Le Coco de Paimpol possède son AOP depuis 1998. Et on comprend pourquoi quand on le goûte : aussi bien chaud que froid, en accompagnement, en salade, en purée, en soupe etc. Vous l’aurez compris, le Coco de Paimpol on l’aime à toutes les sauces…
D’où nous vient-il ce coco?

Le Coco de Paimpol est un haricot blanc appartenant à la famille des légumineuses, cultivé en Bretagne depuis près d’un siècle. Son histoire débute en 1928, lorsqu’un marin rapporte des graines d’Amérique latine. Aujourd’hui, sa culture s’étend principalement dans le Nord-Ouest des Côtes-d’Armor, où il profite d’un terroir unique.
Ce légume a marqué l’histoire en devenant, en 1998, le premier légume frais à décrocher une AOC (Appellation d’Origine Contrôlée). L’année suivante, il obtient l’AOP (Appellation d’Origine Protégée), garantissant son authenticité.
Récolté manuellement de juillet à octobre, il est apprécié pour sa texture onctueuse et sa saveur douce, qui subliment de nombreuses recettes traditionnelles bretonnes.
Haricot sec, haricot demi-sec, légumineuse, légume frais… ?
Le Coco de Paimpol est un haricot demi-sec, souvent consommé frais, ce qui le distingue des autres haricots comme le haricot Tarbais, qui est généralement utilisé une fois séchés. Récolté à un stade intermédiaire de maturation, le Coco de Paimpol conserve une texture fondante et un goût délicat lorsqu’il est frais, idéal pour les recettes bretonnes, mais pas que ! Bien qu’il soit possible de le consommer sec, c’est sa version fraîche qui est la plus appréciée, offrant une saveur unique et une grande fraîcheur en cuisine. On aime d’ailleurs l’associer frais aux viandes de Pâques.
De la graine à la gousse
Les 200 producteurs au savoir-faire reconnu respectent un cahier des charges rigoureux, du semis, à partir de mi-mars, à la commercialisation, de mi-juillet à octobre (avec un pic de production entre fin août et début octobre). La récolte du Coco de Paimpol AOP illustre parfaitement le caractère unique et exigeant de ce légume. Chaque année, dès le mois d’août, ce sont des milliers de cueilleurs qui ont à cœur de maintenir la tradition de la récolte selon la technique dite du « plumage », en référence au geste du plumage des volailles posées sur les genoux, remplacées ici par les brassées de feuillages dont il faut séparer manuellement les gousses solidement attachées aux tiges.
Et en cuisine …
En cuisine, le Coco de Paimpol a tout pour plaire. Il est aussi bon chaud que froid ! Pour bien le choisir, vérifiez les gousses. Elles doivent avoir une robe jaune paille aux petites marbrures violettes et les grains doivent être blancs, d’une forme ovale presque ronde.
Une fois écossés, vous n’avez pas besoin de les faire tremper avant cuisson. Il suffit juste de rincer les grains avant la cuisson. L’astuce pour vous aider : 1 kg de Coco de Paimpol donne environ 450g de grains. Soit une portion pour 3 ou 4 personnes.
2 façons de les cuire
Si vous souhaitez les cuire à l’eau bouillante, portez donc de l’eau à ébullition et laissez cuire 40min. Pour une cuisson à la vapeur, comptez alors 25min. Lorsque vous le cuisinez en crème, soupe ou purée, prolongez encore la cuisson.
L’astuce du chef : ne salez jamais vos grains en début de cuisson car ils risqueraient d’éclater. Attendez 10 min avant la fin pour le faire.
Pour les conserver, rien de plus simple
Pour préserver la fraîcheur des Cocos de Paimpol, écosez-les immédiatement après achat. Une fois écossés, il est conseillé de les cuisiner ou de les congeler le jour même pour conserver leur saveur. La congélation est simple : placez les grains dans des sacs de congélation sans les laver. Le Coco de Paimpol se conserve bien et peut être cuisiné comme un haricot frais, offrant ainsi la possibilité de le savourer toute l’année, même en dehors de sa saison de récolte.
Ca donne envie non ?
Comment associer le Coco de Paimpol
Comme nous vous le disions un peu plus haut, ce petit breton à tout pour plaire ! Chaud ou froid, en purée, en accompagnement de viandes ou de poissons. Vous allez l’adorer ! Il se marie notamment à merveille avec
- les coquillages (moules, coques, Saint-Jacques)
- le poisson
- la tomate
- le poivron
- les charcuteries relevées (andouille, chorizo…)
- la saucisse comme en cassoulet (comme son grand cousin le haricot Tarbais)
Pour découvrir et cuisiner tous les bons produits de nos producteurs, n’hésitez pas à consulter nos articles « Focus ». Régalez-vous…
