Sandrine, coiffeuse de formation, n’aurait jamais imaginé devenir agricultrice un jour. C’est en rencontrant Olivier, inséminateur artificiel à l’époque, qu’elle se prend à rêver. Leur vie commune commence dans les Vosges, où ils font grandir leurs trois enfants.
Il y a 18 ans, Olivier a du changer de travail suite à des problèmes de santé liés à son métier d’inséminateur. A ce moment là, Sandrine ne travaillait pas, mais s’occupait de ses 3 enfants. Enfant, Olivier élevait des pigeons, il en gardait un heureux souvenir. Vivre de sa passion devenait ainsi une opportunité. Il a donc décidé de démissionner et le couple a vendu leur maison dans les Vosges. Financièrement, il n’ont pas gagné au change… mais ce travail, ce nouveau mode de vie leur a apporté bien des choses: d’autres valeurs et un épanouissement personnel qu’ils ne pouvaient imaginer. Aucune journée ne se ressemble à la ferme : Olivier et Sandrine s’organisent comme ils le souhaitent, ils sont maîtres de leur travail.
L’idée du Pigeon Barrois
Le Pigeon Barrois est né d’une passion pour le pigeon. Le projet a débuté sur leur terre natale: la Haute-Marne. Sandrine et Olivier se sont d’abord lancés en créant une SARL pour ne pas se fermer de portes, ne sachant pas comment l’aventure allait tourner.
Originaux? Marginaux? Pour Sandrine, se rapprocher de la nature et mener sa vie comme elle l’entend n’a rien d’original.
En discutant avec ses collègues producteurs, on se rend vite compte que la plupart vivent la même chose ! Nous avons tous des histoires plus extraordinaires les unes que les autres à raconter !
Associés à parts égales, Olivier est le gérant, l’exploitant, et Sandrine sa salariée. Olivier s’occupe de l’élevage, des animaux, ils abattent ensemble et Sandrine s’occupe de la transformation, de la vente et de la comptabilité.
Toutes les journées sont différentes et s’organisent en fonction des besoins. Chaque semaine, un jour d’abattage, parfois deux. Le travail principal de l’éleveur est de surveiller les nids, mirer les œufs, pailler. Avec plus de 600 couples de pigeons, il y a 1200 nids à surveiller car chaque couple possède 2 nids, et il y a 2 petits dans chaque nid, donc – en théorie – 2400 petits à surveiller ! En théorie car malheureusement, toutes les portées ne réussissent pas… Il faut curer chaque semaine, distribuer la nourriture chaque mois.
Les semaines de Sandrine sont rythmées par les abattages et les salons. En période de salons et marchés, elle prépare tous les produits frais qui seront vendus sur la fin de semaine. Quand elle n’est pas sur les marchés, elle transforme tout ce que ses pigeons produisent. C’est là qu’elle fait ses conserves.
Ce qui les différencie
Dès le départ, les Noirot ont choisi d’élever leurs animaux le plus naturellement possible, en leur donnant des grains entiers et aucun traitement médicamenteux. Leurs pigeonneaux sont abattus entre 35 et 40 jours (contre 28 à 30 jours en élevage granulé), ce qui leur confère une vraie saveur, et la tendreté d’un pigeonneau n’ayant pas volé.
Le choix de Pourdebon
Par manque de visites et de ventes sur son site, Sandrine s’est tournée vers une place de marché.
Le site Pourdebon m’a rapidement convaincue par l’attention apportée au choix des producteurs. Je pense qu’il y a une réelle recherche de bons produits et que les clients sauront s’y retrouver.
Garder le contact avec le client est une priorité pour Sandrine, comme l’agriculture en vente directe.
Acheter les produits du Pigeon BarroisChacun son métier, laissons la vente en ligne à ceux qui maîtrisent !
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bonjour,je viens de lire votre parcours qui laisse rêveur ,en effets,cela fait plusieurs années que je cherche a allier passion et travail.
Vivre de sa passion,tout le monde en rêve mais encore faut il se lancer..
Mon enfance était bercée entre deux passions,le football que j’ai pratiqué et pratique encore maintenant et les concours de pigeon voyageur.
Les concours font parti du patrimoine dans le nord pas de calais et la Belgique et j’en ai passé des années à m’occuper méticuleusement de ces volatiles accumulant prix et les récompenses jusqu’à remporter le titre du plus grand nombre de prix à seulement 12 ans,autant vous dire que j’étais fier de battre tous les passionnés de mon club mais par la suite,la vie à fait que j’ai du tout arrêter..
je suis maintenant depuis 24 ans conducteur routier mais j’aimerai trouver un métier liant passion et épanouissement personnel,c’est pour cela que je fais des recherches des métiers liés aux pigeons( élevage,constructeur de pigeonniers et autres accessoires pour le pigeonnier et le transport..)
donc si vous avez des conseils ou connaissances ou idées pour m’aider dans mes recherches,je suis preneur et motivé pour de nouvelles aventures,n’hésitez pas.
cordialement?
Jérôme.
dépigeonnage rapide 😉