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Nuciculteur, un métier où la patience est reine

Nuciculteur, un métier où la patience est reine

Toute l’année dans ses vergers, le nuciculteur veille sur ses arbres. Ce métier exige en effet de nombreuses compétences. Surtout quand on sait que les fruits arrivent au bout de 7 ans : la patience est reine ! On vous dit tout sur ce métier exigeant, qui a un seul objectif : récolter un fruit d’exception qui se décline pour tous les goûts.

Qu’est-ce qu’un nuciculteur ? Que fait-il au quotidien ?

Les nuciculteurs sont de vrais professionnels qui cultivent leurs vergers dans un respect parfait des règles environnementales. Toute l’année, il veille sur ses noyers pour récolter le graal : les noix ! Cultiver des noyers demande du temps et du savoir-faire. Il faut attendre sept ans avant de récolter les premières noix, et près de 15 ans pour obtenir des rendements optimaux. Chaque saison suit un cycle bien précis, garantissant la santé et la productivité des arbres.

L’hiver marque le début des soins avec un apport d’engrais en décembre et janvier, directement au pied des noyers pour enrichir le sol. Ensuite, la taille des vergers permet d’éliminer le bois mort et de favoriser la pénétration de la lumière. En avril, un nouvel apport d’azote vient nourrir la terre et stimuler la croissance des arbres à l’approche du printemps. Un travail minutieux qui, année après année, façonne une récolte d’exception !

La fin de l’été sonne le début de la récolte…

Après l’été, la récolte peut enfin commencer. Elle est précieuse car il n’y en a qu’une par an. Le producteur enlève l’enveloppe verte appelée brou pour ne garder que le fruit frais. Il l’utilise pour différents produits. D’abord, pour obtenir des noix sèches : il les lave puis les sèche à l’air chaud afin de réduire au maximum le taux d’humidité et favoriser une conservation optimale. En cassant les coques, il accumule des cerneaux, prêts à l’emploi, qu’il vend également. Il peut également transformer ce fruit en huile. Les noix sont alors cassées et broyées en pâte. Cette dernière est ensuite chauffée puis pressée pour donner une huile vierge de noix.

Prendre soin du noyer, un arbre fragile…

Bien entendu, sans noyer, pas de noix ! Et il a besoin d’une attention toute particulière, car il est fragile. Dès le mois de mai, lorsque la floraison des noyers débute, le nuciculteur met en place des soins précis pour garantir une croissance optimale. Il applique sur les feuilles un cocktail d’oligo-éléments et de nutriments, essentiel au bon développement des arbres et à la future récolte.

Pour protéger les vergers, il installe des pièges contre les insectes nuisibles, limitant ainsi l’usage de traitements chimiques. L’irrigation, quant à elle, est ajustée avec précision en fonction des conditions climatiques, car un noyer doit être préservé aussi bien de l’excès d’eau que de la sécheresse.

Un suivi attentif tout au long de la saison permet d’assurer des noix de qualité, à la fois savoureuses et bien formées !

La noix en quelques chiffres

Réputée pour ses qualités exceptionnelles (tout comme ses petites soeurs de la même famille des fruits à coque), la noix française est cultivée dans des terroirs d’exception du Sud-Ouest (Lot, Dordogne, Corrèze) et du Sud-Est (Rhône-Alpes). Pourtant, elle ne représente que 1 % de la production mondiale, avec une récolte annuelle d’environ 36 000 tonnes, loin derrière les géants que sont la Chine et les États-Unis.

Parmi les variétés phares, la Noix de Grenoble AOP occupe une place de choix. Son développement est soutenu par la coopérative Coopenoix, fondée en 1929, qui regroupe 450 producteurs en Isère, Drôme et Savoie.

Grâce au savoir-faire et à la passion des nuciculteurs, la noix française continue de se démarquer et de séduire les amateurs du monde entier. Et si vous souhaitez profiter de ce fruit d’exception et tous les délicieux produits dérivés, faites confiance à la Ferme Michallet !

La Ferme Michallet, une affaire de famille !

La Ferme Michallet

« C’est en 1882 que l’histoire de notre famille commence, Frédéric Michallet et Auguste Michallet deviennent fermiers de la propriété Givors, sur le domaine de Chaponnière.
En 1985, Christophe s’installe avec Joseph au sein du Groupement Agricole d’Exploitation en Commun Gaec de la Matinière et construise une stabulation, bâtiment pour l’élevage de Charolaise. La ferme se développe tranquillement, mais en 1998 c’est l’arrêt de l’élevage suite à l’affaire de la “vache folle”. Le bâtiment servant de stabulation est reconverti en station en noix opérationnelle en 2000.
En 2004 on débute la demande GLOBALG.A.P avec pour but la traçabilité et une transparence totale sur les méthodes culturales et on obtient notre premier agrément en 2006. Et aujourd’hui c’est Laurence, Bastien, Vincent, Etienne, qui participent ensemble, avec Simone et Jo, à la bonne marche de notre ferme, toujours dans les traces de nos ancêtres et de Christophe !
Après de longues années de réflexions la ferme Michallet se lance un nouveau défi et a décidé de convertir sa ferme à l’agriculture biologique. Déjà en culture raisonnée depuis 13 ans, le passage au bio se fait en douceur ! Les engrais organiques déjà utilisés seront confortés et les produits phytosanitaires remplacés.« 

Laurence, co-gérante de la Ferme Michallet

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Résumé
Nuciculteur, un métier où la patience est reine
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Nuciculteur, un métier où la patience est reine
Description
Partons à la découverte du nuciculteur, ce métier où l'on produit des noix. Cela demande beaucoup de patience et passion. On vous dit tout 😉

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