C’est avec K-Philus que nous vous parlons aujourd’hui des probiotiques et de leurs bienfaits.
Le lait fermenté
Figure 1. Quelques laits fermentés autour du monde. Sauf mention contraire, il s’agit de lait de vache. La localisation géographique et la liste des ferments sont indicatives. Les ferments peuvent différer selon la région pour un même produit. Images.
Publié en 1907, le livre « Essais optimistes » écrit par le scientifique Elie Metchnikoff est le premier ouvrage à avoir abordé l’existence des microbes utiles dans certains aliments. Des microbes qui auraient des impacts positifs non négligeables sur la longévité. La choucroute, les concombres, le fruit, le lait et bien d’autres aliments figurent, selon lui, parmi ces aliments au rôle bienfaisants. En effet, ce serait la fermentation lactique qui peut empêcher la putréfaction de ces aliments. Pour illustrer ses idées, il prend comme exemple l’effet de la consommation de lait aigri qui serait à l’origine de l’espérance de vie supérieure à la moyenne de certains peuples. Les montagnards du Caucase boivent le kéfir ou le lait de vache fermenté, chez les peuples nomades de la Russie orientale c’est le koumis ou le lait de jument fermenté. Le leben raib ou le lait aigri de buffle, de vache ou de chèvre est consommé en Égypte tandis que le lait de chameau doux ou aigri est très apprécié du coté des Arabes nomades du désert (cf. figure 1)
Découvert par Stamen Grigorov à Genève en 1905, le bacille bulgare est un bacille gram positif contenu dans le yahourth bulgare. Le laboratoire du scientifique Elie Metchnikoff a confirmé cette information avec une nouvelle dénomination de l’espèce : le Lactobacillus delbrueckiisubsp. Bulgaricus. Selon Élie Metchnikoff, les produits fermentés permettent de créer un équilibre entre la flore digestive pathogène et la flore bénéfique. Cependant, d’autres aliments que les produits à base de lait peuvent également produire le même effet. D’après lui, la culture du « bacille bulgare » dans des « bouillons végétaux » peut tout aussi bien créer des résultats positifs.
Lactobacillus delbrueckiisubsp. bulgaricus et Streptococcus thermophilus sont les deux bactéries caractéristiques du yaourt. Ces deux germes lactiques thermophiles doivent être ensemencées en même temps et rester actives et vivantes dans le produit fini. Il faut qu’elles contiennent donc au minimum un million de bactéries par gramme. Un yaourt a besoin de 2 à 3 heures pour fermenter dans une température comprise entre 42 et 45° C, c’est la raison pour laquelle il doit se fabriquer dans des conditions industrielles.
Il est important de savoir que tous les laits fermentés ne sont pas forcement des yaourts. Plusieurs variétés de laits fermentés peuvent exister et se différencient principalement par les ferments et le lait utilisés lors de leur fabrication. Le kéfir de lait, par exemple, peut contenir jusqu’à 30 micro-organismes différents. Selon la norme codes (CODEX STAN 243-2003), un lait fermenté doit contenir au minimum 10 millions de bactéries par gamme. Pour obtenir un bon lait fermenté, il faut qu’il contienne plus de 100 millions de bactéries par gamme.
Probiotiques K-Philus, un lait fermenté extraordinaire
Découvert dans la ferme de Madame Klein-Lecat avec l’aide de chercheurs en agroalimentaire dans les années 60, le lait fermenté K-Philus contient des ferments extrêmement remarquables en matière de qualité. Le K-Philus est produit à partir d’un lait de bonne qualité issu d’animaux en bonne santé avec une alimentation équilibrée, variée et évoluant en région montagneuse.
Exclusivement créé par l’action de ses ferments probiotiques, le Lactobacillus acidophilus et Lactobacillus rhamnosus, le K-Philus est un lait irréprochable. On y ajoute de lactocoques pour obtenir un arôme particulier. Afin que les souches actives se développent largement, il est primordial d’effectuer une fermentation pendant au moins 10 heures dans des conditions semi-artisanales. La souche traditionnelle du yaourt, Lactobacillus delbrueckiisubsp. bulgaricus,n’est pas intégré dans la fabrication. Compte tenu de toutes les conditions et composants intervenant dans la fabrication du lait fermenté K-Philus, il doit être confectionné dans des conditions semi-artisanales et non industrielles.
Obtenu à partir d’une longue fermentation dans une température de 37° C qui garde les ferments vivants et actifs, le K-Philus est un lait fermenté irréprochable. La très forte concentration en lactobacilles obtenu grâce à cette pratique permet d’engendrer 50 à 100 milliards de bactéries vivantes par pot en fonction du lait utilisé et de la saison. Une autre particularité du K-Philus est qu’il jouit d’une protéolyse naturelle plus longue de toutes les protéines du lait y compris la caséine. Cette action est le fruit de l’action L. acidophilus et L. rhamnosus.
Le microbiote
Le microbiote intestinal, autrefois appelé flore intestinale est l’ensemble des micro-organismes (bactéries, levures, archées ou encore virus) se trouvant dans le tractus digestif humain ou le microbiome intestinal. Chaque espèce des micro-organismes du tube digestif aide son hôte en mettant ses avantages au profit des systèmes du corps humain. Cette interaction interdépendante est appelée mutualisme.
Il existe environ entre 1 000 et 100 000 milliards (1012 à 1014) de micro-organismes avec plus de 1000 espèces pouvant appartenir au microbiote. Un individu héberge en moyenne 160 espèces différentes.
Le microbiote joue un rôle essentiel dans le système immunitaire et dans plusieurs voies métaboliques comme la digestion des sucres, des protéines et des fibres, le métabolisme des acides biliaires ainsi que des molécules étrangères telles que les médicaments ou les polluants. En plus de toutes ces fonctions qui font du microbiote un allié important de la santé humaine, il synthétise également des vitamines déterminantes comme la vitamine B12 ou K2. Il a été démontré que la composition du microbiote a une relation avec certaines maladies comme le diabète, la maladie de Crohn, les allergies ou encore le cancer coloretal. Cependant, aucun chercheur n’a encore pu confirmer si la modification du microbiote peut-être à l’origine de la pathologie.
Le microbiote tient une place importante dans l’homéostasie du corps humain.
- Protège contre les pathogènes.
- Synthétise des vitamines.
- Participe au développement et à la maturation du système immunitaire.
- Promeut l’angiogenèse (construction de nouveaux vaisseaux sanguins) dans l’intestin.
- Influence la prise de poids.
- Fermente les fibres en acides gras à chaînes courtes, molécules qui influencent les cycles du glucose, du cholestérol et des acides gras.
- Module le système nerveux central.
Effets du microbiote
Il se confirme de plus en plus que les probiotiques ont des effets positifs sur la santé. On ne va pas établir une liste exhaustive de ces impacts mais seulement évoquer les 2 éléments principaux.
Les bactéries intestinales construisent des hormones et des neurotransmetteurs semblables à ceux engendrés par l’Homme. De ce fait, ces bactéries peuvent stimuler le système nerveux intestinal (entérique) et expédier des signaux au cerveau par le nerf vague. Ce fait permet donc la modulation de la composition du sommeil ainsi que la réponse au stress fournie par l’hypothalamus, l’hypophyse et les glandes surrénales (axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien). La mémoire, l’humeur et les processus cognitifs peuvent donc être influencées par les bactéries.
Pour que la consommation de fibres soit bénéfique pour la santé, il est primordial que la digestion bactérienne se passe correctement. En réalité, les sucres non assimilables pour l’homme peuvent être fermentés par les bactéries, et sont à l’origine d’acides gras à chaînes courtes (acide acétique, identique à l’acide du vinaigre, acide propionique, et acide butyrique). Ces molécules sont une source d’énergie pour l’épithélium du côlon, accroissent la sensibilité à l’insuline et ont apparemment des effets anti-inflammatoires.
Probiotiques : évolution de la recherche
Parmi les nombreux récepteurs qui interviennent dans la communication cellulaire, les Récepteurs Couplés aux Protéines G (RCPG) représentent la plus grande famille de récepteurs. Appartenant à une classe pharmacologique importante, les RCPG constituent une cible principale pour environ un tiers des médicaments. Le constat de plusieurs effets bénéfiques des probiotiques pourrait être expliqué par le fait que la production des acides gras à chaînes courtes par les bactéries touche à juste titre plusieurs cible des RCPG impliqués dans le métabolisme et l’inflammation.
La sérotonine, un neurotransmetteur, dans le système nerveux central et dans les plexus intramuraux du tube digestif, ainsi qu’un autacoïde cible également les RCPG. Elle joue donc un rôle essentiel dans la régulation de l’humeur, du sommeil, de l’appétit, de la douleur ainsi que de la température du corps. Le microbiote tient une place tellement importante dans le système sérotoninergique qu’on commence à évoquer l’interaction « cerveau – intestin – microbiote ». Une orientation sur laquelle les chercheurs commencent à s’intéresser particulièrement. Bien que le nerf vague est beaucoup impliqué et déjà connu, les mécanismes fins sont par contre encore peu considérés. Se concentrer sur le microbiote pourrait donc représenter une approche thérapeutique pour certaines pathologies qui ont un lien avec le système sérotoninergique. De plus, certaines maladies comme l’autisme, la maladie de Parkinson ou la maladie d’Alzheimer peuvent survenir en partie par les altérations du microbiote.
Les probiotiques et les prébiotiques : des composants importants de nos aliments
Grâce aux nutriments, aux vitamines ou aux oligo-éléments contenus dans la nourriture, l’alimentation joue un rôle primordial dans notre santé et notre bien-être. Mais à part ces composantes habituelles, il existe certains micro-organismes comme les bactéries qui participent discrètement mais de façon considérable à notre santé depuis longtemps. Compte tenu de cette fonction non négligeable exercée par les bactéries, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) ont même décidés d’étudier ce sujet. Il s’agit notamment des probiotiques décris comme des « Micro-organismes vivants qui, lorsqu’ils sont consommés en quantités adéquates, produisent un bénéfice pour la santé de l’hôte »,
Le microbiote est un excellent allié de la santé humaine, c’est pourquoi le fait de s’y intéresser ne représente que des avantages. Afin de permettre son enrichissement, on n’est pas obligé d’avoir recours aux médicaments, car en réalité, les antibiotiques ne font qu’affaiblir le microbiote. Pour réussir à tirer profit des bienfaits du microbiote, il suffit simplement de se concentrer sur deux éléments bien précis. Tout d’abord, il faut se pencher sur des aliments qui contiennent des micro-organismes vivants nécessaires et en quantités suffisantes. Il s’agit par exemple des yaourts, du lait fermenté ou de la levure de bière, des nourritures qui représentent chacune à leur façon le probiotique. Le deuxième élément consiste à fournir à nos bactéries des nutriments appelés prébiotiques qui vont favoriser leur développement.
Les substances alimentaires non digestibles qui améliore de manière considérable la santé sont appelées prébiotiques. Sélectionnés par les microorganismes de l’hôte, ces ingrédients non digestibles par l’homme vont être fermentés par des bactéries. Sont considérés comme des prébiotiques, les glucides, comme l’inuline, le lactulose ou encore les amidons résistants.
On peut retrouver les prébiotiques sous forme de fibres dans les fruits et les légumes. Grâce à ses effets bénéfiques sur la santé, ce micro-organisme devrait être étudié plus sérieusement et plus profondément. Sachez que les aliments comme l’ail, la farine de blé complète, la banane mais également les tubercules de souchet sont riches en prébiotiques. Le lait maternel est également une excellente source de bienfaits pour la santé grâce aux prébiotiques présents dans sa composition.
On espère que vous aurez récolté de nombreuses informations sur les probiotiques !