Après l’éleveur bovins, nous partons à la découverte d’un nouveau métier, celui de meunier. Cet artisan transforme les grains de blé (ou autres) en farine. Un métier essentiel pour l’alimentation humaine et animale. On vous dit tout sur ce vieux métier qui a même sa propre chanson…
Meunier, un métier qui ne date pas d’aujourd’hui
Depuis des siècles, le meunier façonne le goût de notre pain quotidien. À l’origine des moulins à vent ou à eau, ce savoir-faire ancestral traverse le temps, porté par la passion de transformer le grain en farine. Aujourd’hui encore, les meuniers perpétuent cette tradition, entre gestes précis et respect du produit brut. Derrière chaque miche, il y a une farine, et derrière chaque farine, un artisan. Redécouvrir le métier de meunier, c’est renouer avec l’histoire du goût et du terroir.
Meunier, minotier… Quelle est la différence ?
Ces deux mots sentent bon le froment et la tradition, mais désignent-ils le même métier ? Pas tout à fait. Le meunier est l’artisan qui transforme le grain en farine, souvent à petite échelle, dans un moulin familial ou artisanal. Le minotier, quant à lui, travaille généralement dans une structure plus industrielle, produisant de grandes quantités de farine pour la boulangerie ou l’agroalimentaire. Tous deux sont essentiels à notre alimentation, mais leurs approches diffèrent. En choisissant les farines de petits moulins, on soutient un savoir-faire ancestral, une agriculture respectueuse des sols, et une traçabilité précieuse. Une belle façon de redonner du sens à ce qui compose nos recettes du quotidien.
Que fait-il au quotidien ?
Chaque jour, le meunier transforme le blé en farine avec rigueur et passion. Tout commence par la réception des grains : ils sont triés, nettoyés et débarrassés des impuretés (poussières, petits cailloux, résidus de paille). Ce nettoyage minutieux est essentiel pour préserver la qualité de la farine.
Vient ensuite l’étape du broyage, véritable cœur du métier. Le blé passe dans une série de moulins équipés de meules de pierre ou de cylindres métalliques. Chaque passage fragmente un peu plus le grain. On sépare progressivement l’enveloppe (le son), le germe, et l’amande, partie blanche riche en amidon. Après chaque broyage, la mouture est tamisée pour isoler la farine. Ce processus, répété plusieurs fois, permet d’obtenir des farines plus ou moins complètes.
Le meunier ajuste sans cesse la pression, la vitesse et la température pour respecter les qualités du grain. C’est un travail d’observation, de finesse et de savoir-faire. Grâce à lui, nous retrouvons dans nos pains de nos boulangers et dans les pâtisseries le goût vrai des céréales, cultivées avec soin.
Les meuniers chez Pourdebon
Comme vous le savez maintenant, chez Pourdebon nous avons à coeur de vous proposer les meilleurs produits. Et c’est le cas avec Les Moulins des Versailles. Cette entreprise est unique, de taille artisanale mais avec un outil moderne, elle se situe en plein coeur de Versailles. Elle fait le bonheur des artisans boulangers et restaurateurs locaux, mais propose aussi une gamme de plus de 20 farines et préparations dans des conditionnement adaptés aux particuliers. Ceci permet aux particuliers de travailler une farine de professionnel. De nombreux amateurs de bon pain réalisent eux même ce noble produit avec un résultat surprenant lorsqu’ils ont la bonne farine.
C’est le cas également avec le Domaine de Malaïgue dans le Gard. Sur 50 hectares, leur domaine est composé de 30 hectares de vignes, 5 hectares de céréales et 3 hectares d’oliviers. Ce qui leur permet donc de produire vins, farines et céréales. Tout cela labellisé Nature&Progrès. Un vrai bonheur pour cuisiner et pâtisser !
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