De plus en plus, nous entendons parler de circuits courts et de la nécessité de favoriser ce genre de moyen pour consommer. Mais à l’heure où ces termes sont prononcés partout, à tord et à travers parfois, nous vous proposons de comprendre simplement ce qu’est qu’un circuit court et ce que cela comprend.
La définition du circuit court
On qualifie généralement de circuit court ou circuit de commercialisation, le circuit de distribution dans lequel intervient au maximum un intermédiaire entre le producteur et le consommateur.
Bien que cette notion valorise un mode de vente limitant le nombre d’intermédiaires, elle ne prévoit pas de notion de proximité physique.
Pourquoi favoriser les circuits courts ?
Point de vue du producteur
La reconnaissance
L’un des avantages du circuit court pour le producteur est la reconnaissance que celui-ci a en vendant ses produits en direct. Le circuit court, s’il s’agit d’un marché ou d’un circuit mettant le producteur directement en contact avec l’acheteur permet d’échanger.
Échange permettant au producteur d’une part mieux connaître ses clients et d’éventuellement leur proposer un choix de produits leur convenant mieux. Et d’autre part d’avoir de la reconnaissance et des retours sur la qualité de ses produits et les recommandations des consommateurs.
Le prix
Le prix est aussi un avantage notable. En effet, si vous êtes producteur et vendez directement votre marchandise sans passer par un intermédiaire, vous aurez une maîtrise totale du prix. Le problème avec beaucoup de grands ditributeurs est que cette liberté est très limitée du fait de toutes les marges que récupèrent les intermédiaires.
En choississant le circuit court, le producteur peut donc fixer son prix à la juste valeur des choses, sans devoir y ajouter de marges. L’agriculteur peut alors bénéficier d’un prix équitable à la hauteur des efforts consentis.
Point de vue du consommateur
La traçabilité
L’avantage le plus notable pour le consommateur est la traçabilité. Celle-ci est complètement transparante en circuit court. Avoir au maximum un intermédiaire simplifie grandement le parcours et permet au consommateur de connaître l’origine du produit et tout le parcours que ce dernier a parcouru facilement.
Manger de saison et des produits d’exception
Puisque le petit producteur français est sujet au climat de France, les produits qu’il sera capable de produire sont évidemment de saison !
Le petit producteur choisi directement ce qu’il propose à sa clientèle, il est relativement évident qu’à la différence des grandes surfaces, le circuit court donne accès à des produits de saison, du terroir et parfois même à des produits insolites ou des espèces moins connues et proposées en plus petite quantité.
Ajouté à cela, les circuits plus longs garantissent leurs ventes en sélectionnant de grands noms et des espèces connues de tous ; par exemple parmi les pommes, les ditributeurs choissiront les pink lady, les gala, les golden et les granny. Il est rare que d’autres expèces soient présentées, pourtant, le saviez-vous, il existe plus de 7500 variétés de pommes !
Les circuits courts vous permettrons donc de découvrir de nouvelles espèces tout aussi délicieuses !
De plus, le circuit court permet de limiter le gaspillage. Les industriels se focalisent malheureusement souvent sur les indicateurs esthétiques (forme, taille, couleur, aspect…) et ne mettent pas en vente tous les produits qu’ils ne consièrent pas dans leurs normes.
De façon générale
Sauvegarder l’agriculture périurbaine et son savoir-faire
En favorisant la consommation en circuit court, nous contribuons à la sauvegarde des argicultures paysannes, aux emplois qu’elles proposent, aux savoirs-faires propres à chaque parcelle, et en parrallèle également à la sauvegarde des paysages du terroir français.
Environnement
Un gros point fort de la consommation en circuit court est évidement le respect de l’environnement, et ce à plusieurs échelles :
Dans un premier temps, sur les terres du producteur même : dans de nombreux cas, les engrais utilisés pour de petites exploitations sont moins nocifs et abrasifs pour les sols que les engrais choisis pour l’agriculture intensive. Les petits producteurs sont souvent plus attentifs à leurs productions !
À une plus grande échelle : à la différence des modes de distribution classique, le transport des marchandises est très faible et peut même être nul dans l’exemple d’une vente à la ferme ! Moins de transports, c’est moins de pollution dans l’air, mais aussi moins d’emballage et de suremballage !
Quel impact jouent les circuits courts sur l’environnement ?
Il s’agit cependant de nuancer quelques peu cette notion. Le terme « circuits courts » peut facilement être assimilée à tord, à d’autres notions comme « bio », « sain »…. Hors ce n’est pas toujours le cas.
Chez Pourdebon, nous avons accordé une importance particulière aux traitements des produits et à leurs impacts sur l’environnement, nous sélectionnons uniquement des producteurs fabriquant des produits de qualité dans le respect de l’environnement.
Cependant, ces conditions ne se vérifient pas dans tous les circuits courts ; la notion ne couvre que le parcours des produits, les techniques de production ne sont pas prises en compte et peuvent se montrer discutable.
Quelles sont les différentes façons de vendre en circuit court ?
Dans cet article nous ne vous ferons pas part des types de circuits dits en « vente directe », nous consacrerons prochainement un article dédié à ce sujet.
Le saviez-vous ? Pourdebon n’est pas un intermédiaire mais un facilitateur, il rentre donc dans la catégorie des « ventes directes » !
En vente directe
À la ferme
Une solution assez pratique pour les agriculteurs puisqu’ils n’ont dans ce cas pas besoin du statut juridique/fiscal de commerçant.
Sur les marchés locaux
Comme la vente directe à la ferme, cette proposition permet aux agriculteurs de ne pas avoir besoin d’un statut de commerçant. Il facilite aussi la vente en attirant plus facilement du trafic que la vente directe à la ferme.
Sur un site internet ou un marketplace
Ces dernières années, plusieurs « place de marché » se sont développées pour permettre aux producteurs de vendre leurs produits, les valoriser et leur offrir plus de visibilité.
Via un intermédiaire
À traver un autre producteur ou des coopératives de producteurs
Un producteur peut passer un accord avec un autre producteur qui revendra à son compte ou non. Cela permet par exemple de faciliter les enregistrements administratifs.
Il existe plusieurs coopératives de producteurs, plus ou moins sélectives et spécialisées (bio, labellisée…).
Auprès d’artisans
Le producteur peut également choisir de vendre ses produits à des commerces indépendants sans passer par un distributeur : magasins de produits locaux et magasins de proximité.
À des collectivités et restaurants en direct
Le producteur peut également choisir d’avoir une certaine stabilité avec des commandes précises en vendant sa production à des restaurants directement ou à des collectivités locales comme des hôpitaux, des écoles, des établissements spécialisés ou encore des cantines d’entreprise.
La réglementation
Si vous vous questionnez à présent sur la réglementation qui protège le client en garantissant un certain niveau de qualité, soyez rassuré !
Les producteurs qui utilisent les circuits courts et la vente directe sont également soumis aux normes européennes (règles sanitaires et enregistrement aux services administratifs). En bref, que vous soyez de petits agriculteurs ou un industriel de l’agroalimentaire, vous serez soumis aux mêmes obligations et contraintes.
Pour plus d’informations sur ces normes, nous vous invitons à regarder ici.
Et voilà qui conclue cet article, normalement apès cette lecture vous en savez un peu plus sur les circuits courts qui prennent une place de plus en plus importante aujourd’hui et c’est pour le mieux !
Si cet article vous a plu, n’hésitez pas à retrouver sur notre blog nos autres articles d’actualités ! Vous pouvez également partir à la rencontre de nos producteurs et retrouvez leurs boutiques sur pourdebon.com 🌱
À bientôt !