Riche en protéines et en oméga 3, le poisson figure parmi les aliments préférés des Français grâce à ses valeurs nutritionnelles et son faible apport calorique. Selon une étude, les Français consomment en moyenne 24 kg de poissons frais par an soit 194 milliers de tonnes par an en tout. Le saumon et le cabillaud arrivent en tête du classement. Cependant, depuis quelques années les Français mangent de moins en moins de saumon. Pour comprendre cette baisse de consommation, Pourdebon va vérifier si le saumon peut vraiment nuire à la santé.
La consommation du saumon en France
Les Français accordent depuis longtemps une importance particulière à ce qu’ils mangent et à ce que leurs aliments contiennent. D’où la consommation de poissons qui s’est vue multiplier par deux depuis 50 ans. Pourtant, selon France Agrimer, la consommation de saumon a baissé et le prix moyen a augmenté de 4,6 %. La Norvège est le premier importateur de saumon en France, il faut savoir que le saumon importé vaut plus de 1,3 million d’euros en valeur. Mais depuis quelques années, on constate que ce sont particulièrement les saumons de Norvège qui attire de moins en moins les consommateurs français, d’où la baisse d’achat. Ceci est dû à deux raisons, à savoir, la hausse des prix et la mauvaise réputation du saumon de Norvège. Résultat : les saumons en provenance d’Écosse et d’Irlande, considérés comme plus sains et moins dangereux, ont pris la place de ceux de la Norvège.
Pour information, la Norvège est le premier producteur mondial de saumon avec 60 % de part de marché jusqu’en 2012. Une grande partie du saumon en France est importée de la Norvège, plus précisément 80 %. Les Français consomment 2,3 kg de saumon par personne par an.
Que vaut vraiment le saumon d’élevage
Remis en question depuis quelques années, le saumon d’élevage est souvent perçu comme dangereux pour la santé. Cependant, 93 % du saumon de l’Atlantique sont issus des élevages qui se font dans de très grandes fermes. Jusqu’à 2 millions de saumons vivent ensemble dans un petit espace, ce qui favorise la propagation des maladies. Dans certaines fermes, les saumons sont élevés dans des cages flottantes qui contiennent jusqu’à 50 000 saumons. En mesure préventive, certains pays nourrissent les saumons de produits antibiotiques pour éviter les maladies. Pour d’autres pays, les saumons d’élevage sont arrosés de diflubenzuron, un pesticide toxique selon l’Autorité européenne de sécurité alimentaire.
Élevés dans des bassins d’eau, les saumons issus d’élevage intensif représentent un risque important pour la santé, notamment à cause des diverses toxines se trouvant dans l’eau de mer. Les POP ou Polluants Organiques Persistants, sont des toxines qui ne se dégradent pas et qui peuvent s’entasser dans les tissus des poissons. Pour le saumon, ces toxines organiques s’accumulent dans leurs tissus gras. Ces polluants ont des impacts nuisibles sur la santé humaine notamment sur les défenses immunitaires, le système hormonal et le métabolisme. Malgré ces risques et dangers, le gouvernement norvégien se montre rassurant en essayant d’opter pour un élevage plus responsable et une surveillance régulière des saumons.
Notre poissonnier expert Luc-Albéric Mulliez du Fumage de Val de Lys explique « Depuis cette prise de conscience et face aux conséquences catastrophiques pour l’industrie norvégienne, d’énormes efforts ont été consentis avec des effets tout à fait probants sur la qualité chimique et organoleptique, sur la traçabilité qui fait référence dans l’agroalimentaire, sur le recours aux traitement et et au final sur la soit-disant dangerosité du saumon ».
Quantité de nutriments et valeur énergétique du saumon
Après des études et des analyses réalisées sur l’importance des polluants contenus dans le saumon, les résultats sont assez tolérables si on se réfère aux seuils imposés par les autorités alimentaires européennes.
D’après 60 millions de consommateurs, « Tout n’est pas rose au pays du saumon. Pas tout noir non plus, d’ailleurs ». Cette étude montre que « les… saumons fumés… s’en sortent mieux. Un résultat lié au mode de préparation… en retirant les parties riches en tissus graisseux, on réduit les contaminants ». Selon les organismes canadiens de santé, il est possible pour les consommateurs de minimiser les risques, notamment en retirant la peau, tous les organes internes et le gras visible du poisson avant de le manger. Il est également préférable de cuire le saumon au four, le griller ou le fumer pour réduire la matière grasse du poisson. Luc-Albéric Mulliez du Fumage de Val de Lys rassure que « la variété des préparations du saumon du Fumage du Val de Lys proposée par Pourdebon (tartare, saumon fumé, gravlax, rillettes, pavés…) permet justement de se régaler sans se lasser ».
Quels sont les bienfaits du saumon ?
Les poissons gras comme le saumon contiennent divers avantages nutritionnels. En effet, grâce à ses valeurs nutritives, le saumon est une excellente source de protéines, de phosphore et de sélénium, mais aussi de plusieurs vitamines comme la vitamine B1, B3, B5, B12 et la vitamine D. L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) recommande « de consommer du poisson deux fois par semaine en associant un poisson à forte teneur en oméga 3 et un poisson maigre. »
Il est conseillé par le Programme National Nutrition Santé de manger une portion de poisson de 100 g deux fois par semaine. Il faut privilégier « les poissons dits “gras” (saumon, maquereau, sardine, hareng…) ». Grâce à leur faible apport calorique, ces poissons apportent seulement 170 K cal pour 100 g consommés.
Un élevage respectueux du bien-être des poissons
Le label rouge est un signe qui désigne qu’un produit est de meilleure qualité, notamment parce qu’il respecte des normes d’élevage, d’alimentation et de traitements sanitaires. Des vérifications régulières sont faites pour contrôler l’étiquetage, la composition et l’hygiène des produits. Plusieurs informations doivent figurer sur les étiquettes, comme « la dénomination de l’espèce, si le poisson… a été pêché ou élevé, la zone de capture pour les poissons pêchés et le pays d’élevage pour les poissons d’aquaculture ». Vous trouverez l’excellence du Saumon Label Rouge chez Pourdebon.
Actuellement, une grande quantité d’éleveurs commencent à opter pour des techniques et des méthodes plus saines et plus responsables. En effet, bon nombre de producteurs ont commencé à mettre les poissons dans un espace plus vaste, à diminuer le nombre de poissons dans la même cage et à les nourrir sainement. Les saumons ne sont traités aux antibiotiques que si le vétérinaire donne son accord et cela après avoir vérifié le bien-fondé de la demande. Par conséquent, moins de 0,5 % des saumons sont nourris de produits antibiotiques.
Pour améliorer encore plus la qualité du saumon, certaines fermes n’hésitent pas à obliger les saumons à nager à contre-courant dans le but de les muscler naturellement. Résultat : ils obtiennent des saumons moins gras grâce à cette méthode aidée de la température de l’eau. Les saumons issus de cette pratique d’élevage sont donc moins dangereux que ceux provenant d’élevage intensif. Chez Pourdebon, vous trouverez des poissons beaucoup moins gras que la moyenne à raison de 30 %. Cela grâce à la méthode respectueuse du bien-être des poissons élevés en France.
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