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Le jardin des gallines

Aujourd’hui, nous partons à la rencontre d’Isabelle Gauffeny du Jardin des Gallines, notre grande gagnante du concours e-producteur.

Après 13 ans au CNRS en tant que biochimiste (spécialisée en biologie moléculaire virale et thérapie génique anti-cancéreuse), elle décide de se reconvertir et retourne sur les bancs de l’école.  Elle passe un BPREA  en maraichage AB au CFPPA du Rheu (35). Elle travaille désormais en couple avec son compagnon et associé Philippe COESNON. Philippe est boucher de métier et a été élevé sur la ferme familiale ( spécialisée dans l’élevage ovin et la production de céréales) dans l’Orne (61), qui est toujours en activité. Si son précédent métier était passionnant, elle n’en voit presque jamais la résultat. A la ferme, elle se sent utile, elle nourrit les clients et sa famille avec ce qu’elle produit. Sans routine, elle s’est créée une nouvelle vie avec son compagnon, qui bien que dure et extrêmement gratifiante.

Fin 2010, ils achètent ensemble un vieux corps de ferme bourguignon, qui n’était plus habité depuis la deuxième guerre mondiale. Isabelle a pu ainsi s’installer en tant que « jeune agricultrice » et de créer l’EARL Le Jardin des Gallines », dont elle est la gérante. Pour ce couple, la vie se veut en harmonie avec la nature. Ils vivent donc simplement avec leurs deux filles dans un mobil’home et des chalets en bois (isolés avec la laine de leurs moutons),des toilettes sèches et phyto-épuration (assainissement par les plantes).

Le Jardin des Gallines

La ferme a été convertie en agriculture biologique dès 2010. Aujourd’hui, Isabelle et Philippe possèdent 4 ateliers de productions :

Un Elevage de Volailles de Plein Air (géré par Philippe)

Isabelle et Philippe élévent des Poulets, des Pintades, des Canards (et canettes) de Barbarie, des Oies grises du Périgord, des Dindes noires et blanches, des poulardes et des chapons pour la fin d’année. Ce sont toutes des races à croissance lente. Ils commencent à les abattre lorsqu’ils ont 120 jours (norme label rouge : 81 jours, et 71 en bio), sauf les dindes et les oies qui sont abattues à partir de l’âge de 6 mois. Il s’agit donc de grosses et belles volailles.

Toutes les volailles arrivent poussins, à l’âge de 1 jour, à la ferme. Elles grandissent au chaud dans des poussinières, jusqu’à 5 semaines, puis sont transférées dans de petits bâtiments de 120m2 ; ou cabanes à cochons (pour les canards et les oies), ouverts sur des parcours herbeux (3ha), permettant aux volailles de rentrer et sortir à leur guise sur des parcours certifiés en bio par Ecocert. Des clôtures électriques, permettent de tenir à distance les renards.

L’alimentation est réalisée sur place par Philippe, avec du blé, triticales, pois et maïs produits et achetés à 2 fermes voisines. (Pas de soja ni d’OGM). De l’ail broyé, permet de limiter les infections parasitaires internes ; et en préventif contre la coccidiose et les parasites intestinaux, du vinaigre de cidre bio est mis dans l’eau de boisson.

Les volailles sont abattues dans un abattoir agrée CEE, à Taingy, situé à 30km de la ferme.

Un Elevage de Mouton (géré par Philippe)

Le cheptel est constitué de 70 brebis de race Suffolk (tête noire) et Texell ; ainsi que 3 béliers. Ce sont des races rustiques pour l’élevage en plein air, très bien adaptées pour le climat humide de la Puisaye. Les mères font 1 à 2 petits. Une seule portée par an et par brebis est réalisée, de façon complètement naturelle (pas d’éponge hormonale). Les saillies ont lieu au fur et à mesure des chaleurs de chacune, d’où un échelonnage des naissances et des abattages.

Une centaine d’agneaux naissent chaque année. Les agneaux tètent et pâturent auprès de leur mère, sur des prairies certifiées AB. Le fait de brouter de l’herbe, fait que leur viande est rouge (et non blanche, comme certains agneaux de bergerie élevés au lait artificiel ). Ils sont abattus à l’âge de 5/6 mois, lorsqu’ils pèsent entre 40 à 50 kg vif (soit 18 à 26kg de carcasse).

Les agneaux sont abattus dans un abattoir agrée CEE à Cosnes sur Loire (60km de la ferme).

Lors de la tonte, la laine est gardée afin d’isoler les bâtiments.

Du Maraichage en agriculture biologique (géré par Isabelle)

Le maraîchage et la production fruitière sont réalisés  sur 3 ha, et conduits en Agriculture Biologique.

Tous les plants de légumes sont faits à la ferme, seuls les plants de pommes de terre sont achetés dans le Finistère (Taulé). 6 Tunnels de 500m2 chacun, permettent la culture de légumes primeurs, ainsi que tomates, aubergines, poivrons et melons en période estivale.

2200 arbres mellifères et à fruits comestibles ont été plantés en 2012 dont des noisetiers, sureau, prunelles, pommiers sauvages, poiriers sauvages, néfliers, groseilles sauvages…

La qualité des produits du Jardin des Gallines

Le savoir faire de boucher de Philippe permet au Jardin des Gallines de proposer des produits de grande qualité.Il sait ce qu’est une bonne bête ou une mauvaise du point de vue « boucher ». Par conséquent, il élève les animaux afin d’avoir la meilleur qualité bouchère possible. (race, souche, alimentation, plein air, agriculture naturelle). Ils sont aussi, les seuls producteurs fermiers à élaborer des rôtis de volailles farcis. Ils ne font aucune conserve et, travaillent uniquement en frais.

Pour les légumes, Isabelle travaille en agriculture biologique : sans pesticides, ni herbicides. Le terroir fait qu’ils ont un réel goût : le sol est très difficile à travailler, il s’agit d’argile. Mais l’avantage est qu’il n’est pas lessivé lorsqu’il pleut, d’où le goût qui reste très présent. Lors des commandes, les cueilles sont réalisées au dernier moment afin que le client ait un produit d’une extrême fraîcheur.

Les convictions personnelles d’Isabelle et Philippe

Il nous est primordial de maîtriser toute la chaîne de production et ce de façon saine et naturelle : Du semis de la graine jusqu’à la vente du plat de  « lasagnes de légumes » issus du jardin. Du poussin jusqu’à la vente du  « rôti du chapon st Nicolas » C’est un choix de travail chronophage, qui peut être compliqué (organisation du temps de travail, vie de famille, économiquement…), car nous pouvons aussi perdre gros à tout moment (une maladie sur le troupeau ou les légumes, la sècheresse ou l’excès d’humidité, un problème de frigo, un attentat au moment des ventes…). Mais nous sommes fiers de pouvoir affirmer à nos clients comment est élevé l’animal et comment leur préparation est réalisée ; car nous maitrisons entièrement tout l’ensemble.

Pourdebon et le Jardin des Gallines

Isabelle cherche aujourd’hui à pouvoir livrer ses clients, qu’elle ne rencontre qu’une ou deux fois par an, lorsque je fais des marchés fermiers ou des salons gastronomiques. Par conséquent, Pourdebon, correspond complètement à cette demande.

Contrairement à certain sites internet qui propose de travailler avec les agriculteurs en vente directe, Pourdebon met en valeur la ferme et l’agriculteur et non un produit et un prix.

Vous retrouverez très prochainement les produits d’Isabelle sur Pourdebon 🙂

 

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